Nicholas Butler

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Nicholas Butler
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Nicholas Murray Butler en 1924
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Mère
Mary Jones Butler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Sarah Butler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Distinctions
Goethe-Medaille für Kunst und Wissenschaft (en)
Prix Nobel de la paix ()Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Nicholas Butler
signature

Nicholas Murray Butler, né à Elizabeth (New Jersey) le et mort à New York le (à 85 ans), est codétenteur aux côtés de Jane Addams du Prix Nobel de la paix en 1931, président de l'université Columbia de 1902 à 1945 et président de la Fondation Carnegie pour la paix internationale de 1925 à 1945.

Biographie[modifier | modifier le code]

Second à partir de la droite, Nicholas Butler est reçu à l'Académie française, à Paris, en 1921. Louis Duchesne est à l'extrême gauche.

Diplômé de Columbia, il poursuit ses études à Paris et à Berlin. En 1901, il devient le président de l'université Columbia. Il est membre du Parti républicain et délégué à la convention républicaine de 1888 à 1936.

En 1912, à la suite du décès du vice-président James Sherman, il est candidat à la vice-présidence au côté du président sortant William H. Taft. Au jour de l'élection, ils ne recueillent que 23 % des suffrages (8 sièges de grands électeurs) et sont devancés par la candidature dissidente de Theodore Roosevelt avec 27 % des voix. C'est finalement le démocrate Woodrow Wilson qui est élu avec 42 % des voix.

En 1920, il se présente aux primaires républicaines, mais il est devancé par Warren G. Harding et échoue de nouveau en 1928. En 1931, il reçoit le Prix Nobel de la paix pour sa promotion du Pacte Briand-Kellogg. Entre 1928 et 1946, il est également président de Pilgrims Society.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Josepha Laroche, Une représentation américaine de la paix : l’actualité de Nicholas Murray Butler, Revue d'histoire diplomatique, (1), 1993, pp. 5-24.
  • Nadine Akhund, Stéphane Tison, En guerre pour la paix. Correspondance Paul d'Estournelles de Constant et Nicholas Murray-Butler (1914-1919), Paris, Alma, 2018, 550 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]