Hans Adolf Krebs

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Hans Adolf Krebs
Image dans Infobox.
Fonction
Professeur
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
OxfordVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Hanss Adolf KrebsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Allemand
Britannique (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Formation
Activités
Biochimiste, médecin, professeur d'université, professeur, Whitley Professor of Biochemistry, physiologisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Domaine
Religion
Membre de
Maître
Ludwig Aschoff (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Œuvres principales

Hans Adolf Krebs ( à Hildesheim, province de Hanovre - à Oxford, Angleterre) est un médecin allemand, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1953 en même temps que Fritz Albert Lipmann[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Hans Adolf Krebs est le fils de Georg Krebs, médecin ORL, et de Alma Krebs, née Davidson. Il fréquente le lycée Andreanum d'Hildesheim avant de suivre les cours des facultés de médecine dans les universités de Göttingen, Fribourg-en-Brisgau et Berlin. Il soutient sa thèse de doctorat en 1925 dans cette dernière université où il étudie également la chimie durant un an. En 1926 il obtient un poste d'assistant auprès du professeur Otto Warburg à l’Institut Kaiser-Wilhelm de Berlin-Dalhem.

Il quitte son poste en 1930 et retourne dans le milieu hospitalier, d'abord à l'hôpital municipal d'Altona sous la direction du professeur L Lichtwitz, puis à la clinique médicale de l'université de Fribourg-en-Brisgau sous la direction du Pr Thannhauser.

Du fait de ses origines juives, l'arrivée des nazis au pouvoir en 1933 lui fait perdre sa place. Il quitte l'Allemagne avec sa famille et se rend à l'École de biochimie de Cambridge à l'invitation de Frederick Gowland Hopkins, lauréat de la moitié du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1929. Il quitte Cambridge pour un poste de maître de conférences à la faculté de pharmacie de Sheffield en 1935. En 1938, il devient le directeur du département de biochimie nouvellement fondé. Il obtient le grade de professeur en 1945 et devient directeur d'une unité de recherche au sein d'un conseil de recherche médicale qui y est créé. Cette structure est transférée à Oxford en 1954.

Les recherches de Krebs ont principalement concerné les aspects divers du métabolisme intermédiaire. Il a étudié la synthèse de l'urée dans le foie des mammifères, la synthèse de l'acide urique et des bases de purine chez des oiseaux, les étapes de l'oxydation de produits alimentaires, le mécanisme du transport actif d'électrolytes et les relations entre la respiration cellulaire et la génération des polyphosphates adénosines.

Il a rédigé plusieurs articles, dont la remarquable étude sur les transformations d'énergie chez le vivant, publiée en 1957, en collaboration avec H. L. Kornberg, qui discute les processus chimiques complexes qui fournissent aux organismes vivants le phosphate par le cycle de Krebs.

Krebs a été élu président de la Royal Society de Londres en 1947. En 1953, il est lauréat de la moitié du prix Nobel de physiologie ou médecine (l'autre moitié a été remise à Fritz Albert Lipmann) « pour sa découverte du cycle de l'acide citrique[1] » (cycle de Krebs). En 1954, il a reçu la médaille de la Royal Society et, en 1958, la médaille d'or de la Société des Pays-Bas pour la physique, la science médicale. Il a été anobli en 1958. Il détient des titres honorifiques des universités de Chicago, Freiburg-im-Breisgau, Paris, Glasgow, Londres, Sheffield, Leicester, Berlin (Humboldt) et Jérusalem.

Il a épousé Marguerite Cicely Fieldhouse, de Wickersley, Yorkshire, en 1938. Ils ont deux fils, Paul Krebs et John Krebs et une fille, Hélène.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « for his discovery of the citric acid cycle » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1953 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 8 décembre 2010

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]