Elie Wiesel

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Elie Wiesel
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Elie Wiesel en avril 2012.
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Naissance
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ManhattanVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Israélien
Roumain (-)
Hongrois (-)
Français (-)
Américain (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Écrivain, militant politique, érudit du judaïsme, romancier, professeur d'université, traducteur, journaliste, humaniste, philosopheVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marion Wiesel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Elisha Wiesel (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Prix Nobel de la paix ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Eliezer Wiesel, dit Elie Wiesel (var. Élie), est un écrivain, philosophe et professeur d'université américain contemporain, d'origine roumaine, né le à Sighetu Marmației, en Roumanie, et mort le , à New York.

Issu d'une famille hassidique, il est déporté en 1944 dans le cadre de la politique d’extermination systématique des Juifs à Auschwitz puis Buchenwald. Ayant survécu à la Shoah, il est ensuite accueilli en France où il fait des études de littérature et journalisme, produisant une œuvre abondante en langues française, hébraïque, yiddish et anglaise, où les légendes des mondes juifs disparus et la Shoah occupent une part importante, souvent centrale. Émigré à New York, il y fait souche, continuant à écrire et enseigner, participant à la fondation du Mémorial américain de l’Holocauste ainsi qu’à de nombreux débats d’idées sur la conduite de l’humanité, la place des Juifs dans le monde et celle d’Israël dans les nations.

Grand-croix de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre de l'Empire britannique, ayant reçu aux États-Unis la médaille d'or du Congrès et la médaille présidentielle de la Liberté, fait docteur honoris causa par plus de cent universités parmi lesquelles Harvard, Yale, Stanford, Cambridge, Princeton, Columbia, l'École normale supérieure, Oxford, la Sorbonne et l'université hébraïque de Jérusalem. Il est lauréat du prix Nobel de la paix en 1986 en tant que « président de la Commission présidentielle sur l'Holocauste »

Son livre La Nuit est resté sur la liste des meilleures ventes du New York Times, The New York Times bestseller list, pendant neuf semaines d'affilée, un record inégalé pour un livre de non-fiction.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sighetu Marmației - La maison natale, aujourd'hui maison commémorative d'Elie Wiesel.

Elie Wiesel a une enfance pauvre, mais heureuse[1],[2], à Sighetu Marmației, dans la région de Marmatie (Roumanie) d'abord épargné par la guerre. Mais en , à 15 ans, comme tous les Juifs de la zone hongroise de Transylvanie, il est déporté avec sa famille par les nazis à Auschwitz-Birkenau, puis Buchenwald[3]. Il y perdra sa mère et la plus jeune de ses trois sœurs, gazées dès leur arrivée, puis son père, avec lequel il avait passé tout son temps en déportation. Le récit de cette captivité se retrouve dans l'ouvrage La Nuit[4]. Les deux autres sœurs d'Elie Wiesel, Hilda et Bea, déportées elles aussi, ont survécu[5]. Libéré par les Américains en , il arrive au Préventorium d'Écouis dans l'Eure et passe une dizaine d'années en France, à Paris, durant lesquelles il fait des études de philosophie à la Sorbonne. Il a pour professeur de philosophie François Wahl[6]. Apatride, il écrit pour le quotidien israélien Yediot Aharonot, ce qui lui permet de parcourir le monde et de rencontrer d'importantes personnalités, des artistes, des philosophes, et des chefs d'État ; il se lie d'amitié avec François Mauriac (qui l'aidera à publier sa toute première œuvre, La Nuit)[3] et Golda Meir.

Elie Wiesel (7e homme couché sur la 2e rangée en partant du bas) lors de la libération du camp de Buchenwald.

À trente ans, il commence à décrire son expérience concentrationnaire, à témoigner pour les victimes de la Shoah. Ainsi commence une longue œuvre littéraire. Outre une quinzaine de romans, Elie Wiesel est l'auteur de quatre pièces de théâtre[7], de nombreux essais traitant de sujets d'actualité, de judaïsme (avec notamment la série des Célébrations : hassidique, biblique, talmudique, prophétique), le lien entre tous ces ouvrages se situant dans la défense de la Mémoire. Plus qu'un romancier, un dramaturge ou un essayiste, Elie Wiesel se définit avant tout comme un conteur.

Devenu citoyen américain en 1963, il obtient une chaire en sciences humaines à l'université de Boston. Il a entre autres soutenu la cause des Juifs d'Union soviétique.

Il se marie en 1969, à l'âge de 41 ans, dans la vieille ville de Jérusalem, avec Marion Erster[8] Rose[9],[10]. Le mariage est célébré par le rabbin Saul Lieberman[11]. Ils ont un fils, Elisha qui a deux enfants, Elijah et Shira.

Il apparait trois fois dans Italiques en 1972 et 1973[12]. Il fonde en 1980 le conseil de l'Holocauste américain, et dénonce cinq ans plus tard la visite de Reagan au cimetière militaire allemand de Bitburg. Peu après avoir reçu le prix Nobel de la Paix de 1986 pour son combat pour la connaissance de « l'Holocauste » et contre l'« indifférence »[13], il fonde avec son épouse la Fondation Elie Wiesel pour l'humanité[14],[3]. Durant plus de deux décennies, cette Fondation lutte pour la mémoire de l'Holocauste et contre l'indifférence, l'intolérance et l'injustice, en particulier en organisant des actions de dialogue international et de sensibilisation de la jeunesse[14]. Mais en , la Fondation annonce que la quasi-totalité de ses fonds propres (équivalant à 15,2 millions de dollars[15]) se sont évaporés dans l'escroquerie montée par Bernard Madoff[16]. Il a alors des propos particulièrement durs à l'égard de Madoff, expliquant que « Psychopathe est un mot trop gentil pour le qualifier » et justifiant même une forme de torture psychologique à son égard « Il devrait être placé à l'isolement pendant au moins cinq ans avec un écran sur lequel seraient diffusées des photos de ses victimes […] Il faudrait inventer n'importe quoi pour le faire souffrir[17] ».

Témoin lors du procès Barbie qui s'est tenu à Lyon du au [18], il inaugure le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation le .

Lors de l'inauguration du musée du Mémorial de l'Holocauste des États-Unis à Washington, le , il tente de sensibiliser le président des États-Unis Bill Clinton à la guerre de Bosnie-Herzégovine par ces termes : « Je suis allé en ex-Yougoslavie. Monsieur le président, je ne peux pas ne pas vous le dire : nous devons faire quelque chose pour arrêter ce carnage ! » Le , l'Organisation des Nations unies avait adopté la résolution 819 concernant la mise en zone de sécurité de la ville de Srebrenica, habitée principalement par une population musulmane et qui était assiégée par les forces serbes de Bosnie menées par le général Ratko Mladić. Le massacre de Srebrenica aura lieu deux ans plus tard, en .

Il préside, à partir de sa création en 1993, l'Académie universelle des Cultures. Il a reçu, en 2005, le Prix Lumière de la vérité pour son action en faveur des Droits de l'Homme et du peuple tibétain.

Ses œuvres ont également reçu plusieurs prix littéraires.

Le , il écrit dans le San Francisco Chronicle[19] : « Bien que je sois opposé à la guerre, je suis favorable à une intervention quand aucune autre option n'est possible, et telle est la situation présente, en raison des louvoiements de Saddam Hussein et de sa constante procrastination ». Elie Wiesel affirme croire Colin Powell« un grand soldat est un homme qui n'aime pas la guerre » — quand il affirme que l'armée irakienne possède des armes de destruction massives. Il a ensuite regretté cette prise de position[20].

En , le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, lui propose le poste de président de l'État d'Israël, en remplacement de Moshe Katsav. Elie Wiesel refuse l'offre en expliquant qu'il n'est « qu'un écrivain »[21][source insuffisante].

En 2010, il publie Rashi, ébauche d'un portrait[22] (en mars) et son quinzième roman, Otage (en août)[23]. En , il donne un concert à New York, Memories and Melodies of my Childhood, enregistré sur DVD[24].

En 2011, il subit une opération à cœur ouvert, et raconte son cheminement après cette opération dans Cœur ouvert[25].

La même année, il prend la tête du conseil d'administration d'Elad, un groupe de colons israéliens d'extrême droite gérant un parc archéologique situé en plein cœur du quartier palestinien de Silwan à Jérusalem. Le journaliste Benjamin Barthe indique : « Si le ralliement d'Elie Wiesel à cette entreprise n'est pas une surprise, compte tenu de son opposition farouche à tout partage de Jérusalem, son geste a néanmoins semé la consternation dans les cercles pacifistes israéliens, persuadés que la judaïsation de Jérusalem-Est constitue une bombe à retardement ». Elie Wiesel se défend en affirmant : « Je ne me mêle jamais de la politique intérieure d'Israël. Seules les fouilles archéologiques m'intéressent[26] ».

Elie Wiesel est membre d'honneur du Club de Budapest[27].

Il annonce être à l'écriture d'un ouvrage en collaboration avec Barack Obama en [28][source insuffisante].

Il est présent lors du discours au Congrès des États-Unis par le Premier ministre d'Israël, Benyamin Netanyahou, le , sur la menace nucléaire de l'Iran, et Netanyahu s'adresse directement à lui durant ce discours, sous les applaudissements du Congrès des États-Unis[29].

Il meurt à Manhattan, le samedi , à l'âge de 87 ans[30],[31],[32],[33],[34],[35],[36],[37],[38],[39].

Les funérailles de Elie Wiesel prennent place dans sa synagogue, la Fifth Avenue Synagogue, synagogue orthodoxe, dans l'Upper East Side de Manhattan, le dimanche , en présence d'environ 150 personnes, incluant sa famille, des amis, des membres de sa fondation et des dirigeants de la communauté juive[40],[41],[42],[43],[44].

Il est inhumé, après la cérémonie religieuse, au cimetière de Sharon Gardens, à Valhalla, Comté de Westchester, New York[45].

Récompenses et hommages[modifier | modifier le code]

Décoré en 1984 en France de la Légion d'honneur[46], il est élevé à la dignité de Grand-officier de la Légion d'honneur en 1990[47], puis Grand-croix de la Légion d'honneur 2001[48].

Titulaire de la médaille d'or du Congrès américain, il reçoit le prix Nobel de la paix en 1986.

En 1993, il reçoit les insignes de docteur honoris causa de l'université Bordeaux-Montaigne[49].

En 1998, il est nommé « Messager de la paix » des Nations unies.

En 2006, il est fait Chevalier commandeur honoraire de l'Ordre de l'Empire britannique (KBE)[50].

En 2010, il est nommé docteur honoris causa par le rectorat de l'Université de Genève [51].

Il reçoit le NADAV Award en 2012[52].

En 2016, il est nommé Citoyen d'honneur de Jérusalem[53].

Elie Wiesel a aussi reçu le Prix de l'Ordre Jabotinsky[54] décerné par l'État d'Israël.

Hommages posthumes[modifier | modifier le code]

Le président américain, Barack Obama, salue la mémoire d’un « ami », de « l’une des grandes voix morales de notre temps, et, à bien des égards, la conscience du monde ». M. Wiesel ne se battait pas uniquement contre l’antisémitisme mais aussi contre la haine, la bigoterie et l’intolérance sous toutes ses formes[55],[56],[57]. D'autres personnalités américaines lui rendent hommage, comme l'ancien président américain Bill Clinton et l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton[58] ou Melinda Gates[58].

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, déclare : « Elie Wiesel a passé sa vie au service de l'humanité, gardant vivante la mémoire de l'horreur de l'holocauste. Il nous incombe de continuer à porter cette torche[58]. »

En France, le président de la République, François Hollande, rend hommage à un « grand humaniste, inlassable défenseur de la paix ». Pour François Hollande : « De cette expérience au bout de l’horreur qui l’a laissé orphelin, il a aidé à ouvrir les yeux du monde sur l’indicible blessure de l’extermination des juifs d’Europe[59]. » D'autres personnalités et organisations françaises expriment également leur émotion[60],[61].

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, salue sa mémoire, faisant valoir qu’il était un « rayon de lumière et un exemple d’humanité qui croit en la bonté de l’Homme[61]. »

La Chancelière fédérale allemande, Angela Merkel, déclare « une voix de moralité et d'humanité est devenue silencieuse » avec la mort d'Elie Wiesel[62].

Sa mémoire est honorée, à Washington, par la classe politique, en décembre 2016[63].

Critiques[modifier | modifier le code]

Dans son autobiographie intitulée Moi, Asimov (Gallimard / collection Folio Science Fiction), l'auteur de science-fiction Isaac Asimov, narre une discussion qu'il avait entretenu avec Elie Wiesel, et insiste sur son désaccord concernant son analyse de l'antisémitisme et de la Shoah[64],[65].

Véracité autobiographique[modifier | modifier le code]

Selon l'écrivain Michaël de Saint-Cheron, Élie Wiesel est critiqué par des « personnes inqualifiables qui cherchent non pas à salir mais à démolir la statue morale » qu'il incarne, et dont certaines remettent en cause certains de ses témoignages voire la réalité de sa déportation. De fait, un survivant juif de la Shoah, Miklos Grüner ; un historien engagé contre le négationnisme, Pierre Vidal-Naquet et un ancien résistant, Claude Lanzmann, ont remis en cause les propos d'Élie Wiesel :

  • Miklos Grüner, rescapé juif d'Auschwitz, accuse Élie Wiesel d'avoir « usurpé le numéro matricule A-7713 d'un certain Lazar Wiesel et [de s'être] approprié le récit de ce dernier sur son passage à Auschwitz[66] ». Cette thèse se trouve soutenue par des négationnistes et par l'éditeur et journaliste Jean Robin, qui se dit « anti-antisémite » et qui a reçu des archives du Musée national Auschwitz-Birkenau un courriel selon lequel le déporté immatriculé A-7713 était nommé Lazar Wiesel et avait pour année de naissance 1913 (alors qu'Elie Wiesel est né en 1928). Michaël de Saint-Cheron met en question la fiabilité de ces archives, affirme que Wiesel a progressivement changé l'orthographe de son prénom (Lazar étant le diminutif yiddish d’Eliezer), et signale avoir vu par lui-même son tatouage[67].
  • En avril 1987, Pierre Vidal-Naquet, historien engagé contre le négationnisme, a contesté la véracité historique de certaines descriptions de La Nuit d'Élie Wiesel : « Élie Wiesel raconte n’importe quoi […] Il suffit de lire certaines descriptions de La Nuit pour savoir que certaines de ses descriptions ne sont pas exactes[68]. » Le même historien écrit toutefois dans un ouvrage édité en 1995, mais où il fait référence à sa jeunesse : « Le premier livre qui m'ait vraiment appris ce qu'était le camp d'Auschwitz fut La Nuit, d'Elie Wiesel, livre publié en 1958 aux Éditions de Minuit. J'avais déjà vingt-huit ans. Il se trouve que je déteste l’œuvre d'Elie Wiesel, à la seule exception de ce livre. C'était pour moi une raison supplémentaire de le mentionner[69]. »
  • Le , Claude Lanzmann a déclaré à France Inter, en se référant erronément[70],[71] au livre Être sans destin d'Imre Kertész dans lequel l'auteur parle de son expérience et non de celle d'Elie Wiesel, qu'Elie Wiesel (contrairement à ce qu'il dit dans La Nuit) n'a été que quatre jours à Auschwitz. En outre, Claude Lanzmann fait grief à Wiesel de ne pas l'avoir encouragé quand il lui annonça son projet de réaliser son film Shoah et de ne pas avoir accordé d'éloges à ce film après l'accueil « triomphal » (dixit Lanzmann) qu'il avait reçu[72]. Ces propos valent à Lanzmann, de la part de Jean-Paul Gavard-Perret dans le magazine en ligne Alliance, le reproche de s'être « livré à un exercice d’ignominie, d’exécution et de petitesse consternante[73] ».

Instrumentalisation de la Shoah[modifier | modifier le code]

Pierre Vidal-Naquet affirme dans l'interview donnée à Zéro citée ci-dessus qu’Élie Wiesel « finit par se transformer en marchand de Shoah… Eh bien lui aussi porte un tort, et un tort immense, à la vérité historique »[68].

Dans son ouvrage L'Industrie de l'Holocauste, Norman Finkelstein estime qu'Elie Wiesel instrumentalise l'Holocauste nazi pour défendre la politique israélienne[74].

Alain Gresh le qualifie d'« imposteur moral qui mériterait un traitement différent dans les médias » : il lui reproche ses positions sur le conflit israélo-palestinien et sur la question du statut de Jérusalem, son appel à la torture du financier Bernard Madoff chez qui il avait placé une partie de sa fortune, et son discours « adressé le à 6 000 chrétiens sionistes, adeptes du pasteur John Hagee, un homme qui tient des propos homophobes, mais aussi négationistes et antisémites », et ce pour des raisons financières[75].

Yossi Sarid dans le journal israélien Haaretz lui reproche de soutenir l'organisation fondation de la Cité de David (en)[76], une organisation non gouvernementale ayant pour but de « renforcer la connexion du peuple juif avec Jérusalem »[77] par le tourisme, l'éducation, les excavations archéologiques et l'acquisition de logements à Jérusalem[78]. Selon Yossi Sarid, cette association acquiert des maisons par des transactions douteuses puis expulse violemment les Palestiniens qui habitent ces maisons.

Post mortem[modifier | modifier le code]

Début août 2018, la police roumaine annonce ouvrir une enquête après la découverte de graffitis orduriers et antisémites sur la façade de la maison natale d'Elie Wiesel, à Sighetu Marmației, le traitant de « nazi juif » ou de « pédophile »[79].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Publiées en yiddish[modifier | modifier le code]

  • Un di Velt Hot Geshvign (littéralement : Et le monde se taisait), témoignage en yiddish vernaculaire, traduit/condensé en français sous le titre La Nuit - 1956.

Wiesel a écrit de nombreux articles dans des journaux en yiddish, non publiés en volumes. Certains ont été traduits (en français ou anglais) et présentés dans des essais sur son œuvre.

Publiées en français[modifier | modifier le code]

  • La Nuit, témoignage, Les Éditions de Minuit - 1958 (réédition en 2007 avec une nouvelle préface d'Elie Wiesel)
  • L'Aube, roman, éditions du Seuil - 1960 (adapté au cinéma à deux reprises)
  • Le Jour, roman, éditions du Seuil - 1961
  • La Ville de la chance, roman, éditions du Seuil - 1962, Prix Rivarol 1964
  • Les Portes de la forêt, roman, éditions du Seuil - 1964
  • Le Chant des morts, nouvelles et textes, éditions du Seuil - 1966
  • Les Juifs du silence, témoignage, éditions du Seuil - 1966
  • Le Mendiant de Jérusalem, roman, éditions du Seuil - 1968, Prix Médicis 1968
  • Zalmen ou la folie de Dieu, théâtre, éditions du Seuil - 1968
  • Entre deux soleils, essais et récits + une pièce de théâtre (Il était une fois, qui a été rédigée en 1968), éditions du Seuil - 1970
  • Célébration hassidique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1972, Prix Bordin de l’Académie française 1972
  • Le Serment de Kolvillàg, roman, éditions du Seuil - 1973
  • Ani Maamin : Un chant perdu et retrouvé (cantate, édition bilingue Random House - 1973), repris dans Un juif aujourd'hui (Voir la Cantate Ani Maamin sur une musique de Darius Milhaud pour chœur, orchestre, 4 comédiens : le récitant, Abraham, Isaac et Jacob.  éd. Eschig)
  • Célébration biblique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1975
  • Un Juif aujourd'hui, récits, essais, dialogues, éditions du Seuil - 1977
  • Le procès de Shamgorod tel qu'il se déroula le 25 février 1649, théâtre, éditions du Seuil - 1979
  • Le Testament d'un poète juif assassiné, roman, éditions du Seuil - 1980, Prix du Livre Inter 1980, Prix des Bibliothécaires 1981
  • Contre la mélancolie (Célébration hassidique II), éditions du Seuil - 1981
  • Paroles d'étranger, textes, contes, dialogues, éditions du Seuil - 1982
  • Le Golem, illustré par Mark Podwal, récit, éditions du Rocher - 1983, publié en français en 1998
  • Le Cinquième Fils, roman, éditions Grasset - 1983, Grand prix du roman de la Ville de Paris 1983
  • Signes d'exode, essais, histoires, dialogues, éditions Grasset - 1985
  • Job ou Dieu dans la tempête, avec Josy Eisenberg, essai, éditions Fayard-Verdier - 1986
  • Discours d'Oslo, éditions Grasset - 1987
  • Le Crépuscule, au loin, roman, éditions Grasset - 1987
  • Silences et mémoire d'hommes, essais, histoires, dialogues, éditions du Seuil, 1989
  • L'Oublié, roman, éditions du Seuil - 1989
  • Célébration talmudique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1991
  • Célébrations, édition reliée, éditions du Seuil - 1994
  • Tous les fleuves vont à la mer (Mémoires I), éditions du Seuil - 1994
  • Mémoire à deux voix, avec François Mitterrand, dialogues, éditions Odile Jacob - 1995
  • Se taire est impossible, avec Jorge Semprún, dialogue, éditions Arte / Mille et Une Nuits - 1995
  • … Et la mer n'est pas remplie (Mémoires II), éditions du Seuil - 1996
  • La Haggadah de Pâque, illustré par Mark Podwal, commentaires, éditions Le Livre de poche - 1997
  • Célébration prophétique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1998
  • Les Juges, roman, éditions du Seuil - 1999
  • Le Mal et l'Exil : 10 ans après, avec Michaël de Saint-Cheron, dialogues, éditions Nouvelle Cité - 1999
  • Le Roi Salomon et sa bague magique, illustré par Mark Podwal, récit, éditions Le Rocher-Bibliophane - 1999
  • D'où viens-tu ?, textes, essais, dialogues, éditions du Seuil - 2001
  • Le Chant qui habite le chant, commentaires des Songes, énigmes et paraboles de Rabbi Nahman de Bratslav, essai, éditions Daniel Radford -Bibliophane - 2002
  • Le Temps des déracinés, roman, éditions du Seuil - 2003
  • Et où vas-tu ?, textes, essais, dialogues, éditions du Seuil - 2004
  • Un désir fou de danser, roman, éditions du Seuil - 2006
  • Le Cas Sonderberg, roman, éditions Grasset - 2008
  • Rashi, Ébauche d'un portrait, essai/biographie, éditions Grasset - 2010[22]
  • Otage, roman, éditions Grasset - 2010[23]
  • Cœur ouvert, récit, éditions Flammarion - 2011[25]
  • Espérer envers et contre tout : Un juif et un chrétien après Auschwitz, avec Johann Baptist Metz, entretiens réalisés en 1993[80], éditions Salvator - 2012

En , la pièce inédite Le choix est montée à Paris[81][source insuffisante] : il n'y a pas encore à ce jour de date éventuelle de publication du texte.

Elie Wiesel a aussi participé non pas à la rédaction de livres mais à leur enrichissement en accordant à l'auteur un long entretien :

  • Monsieur Chouchani, L'énigme d'un maître du XXe siècle (Salomon Malka, éditions Jean-Claude Lattès - 1994)
  • Le Roi David : une biographie mystique (Laurent Cohen, éditions du Seuil - 2000)

Enfin, certains essais sur Elie Wiesel contiennent des entretiens et/ou des textes inédits d'Elie Wiesel :

  • Elie Wiesel. Qui êtes-vous ? (Brigitte-Fanny Cohen, éditions La manufacture - 1987)
  • Elie Wiesel : Variations sur le silence (Myriam B. Cohen, éditions Rumeur des Âges - 1988)
  • Présence d'Elie Wiesel (David Banon, éditions Labor & Fides - 1991)
  • Une parole pour l'avenir (sous la direction de Michaël de Saint-Cheron, éditions Odile Jacob - 1996)
  • Elie Wiesel en hommage (mélanges réunis par Ariane Kalfa et Michaël de Saint-Cheron, éditions Cerf - 1998)
  • Entretiens avec Elie Wiesel suivi de Wiesel, ce méconnu par Michaël de Saint-Cheron (Parole et Silence - 2008)
  • Pour saluer Elie Wiesel, dossier de revue La Règle du Jeu no 61 (2016)

Publiées en anglais[modifier | modifier le code]

La bibliographie en anglais ne correspond pas toujours à celle éditée en français, notamment pour les essais.

Avec exact équivalent en français :

  • Night (témoignage - 1960)
  • Dawn (roman - 1961)
  • The Accident (roman - 1962)
  • The Town Beyond the Wall (roman - 1964)
  • The Gates of the Forest (roman - 1966)
  • The Jews of Silence (témoignage - 1966)
  • A Beggar in Jerusalem (roman - 1970)
  • The Oath (roman - 1973)
  • Zalmen, or The Madness of God (théâtre - 1975)
  • A Jew Today (essais - 1978)
  • The Trial of God (théâtre - 1979)
  • The Testament (roman - 1980)
  • The Golem (récit - 1983)
  • The Fifth Son (roman - 1985)
  • The Nobel Speech (discours - 1987)
  • Twilight (roman - 1988)
  • The Forgotten (roman - 1992)
  • A Passover Haggadah (1993)
  • All Rivers Run to the Sea (Mémoires - 1995)
  • Memoir in Two Voices (dialogues avec François Mitterrand - 1996)
  • King Solomon and His Magic Ring (récit - 1999)
  • And The Sea Is Never Full (Mémoires II - 1999)
  • Hope Against Hope (entretiens de Johann Baptist Metz et d'Elie Wiesel avec Ekkehard Schuster & Reinhold Boschert-Kimming - 1999)
  • The Judges (roman - 2002)
  • The Time of the Uprooted (roman - 2005)
  • A Mad Desire to Dance (roman - 2009)
  • Rashi (essai/biographie - 2009)
  • The Sonderberg Case (roman - 2010)
  • Hostage (roman - 2012)
  • Open Heart (récit - 2012)

Sans équivalent en français :

  • Dimensions of the Holocaust (essai, avec Lucy Dawidowicz, Dorothy Rabinowitz et Robert McAfee Brown - 1977)
  • A Journey of Faith (dialogues avec le Cardinal C. O'Connor - 1990)
  • Conversations with Elie Wiesel (dialogues avec H.J. Cargas - 1976 et 1992)
  • Conversations with Elie Wiesel (dialogues avec Richard D. Heffner - 2001)
  • After the Darkness (essais - 2002)
  • Confronting Anti-semitism (essai, corédigé avec Kofi Annan - 2006)

Avec plus ou moins d'équivalent en français :

  • Legends of Our Time (essais - 1968)
  • One Generation After (essais - 1971)
  • Souls on Fire (essais - 1972)
  • Ani Maamin (cantate - 1973)
  • Messengers of God: Biblical Portraits & Legends (essais - 1976)
  • Four Hasidic Masters (essais - 1978)
  • Images from the Bible (essais - 1980)
  • Five Biblical Portraits (essais - 1981)
  • Somewhere a Master (essais - 1982)
  • Against Silence: The Voice & Vision of Elie Wiesel (essais - 1985). Contient la pièce A Black Canopy, A Black Sky (rédigée en 1968, inédite en français)
  • The Six Days of Destruction (essais - 1988)
  • From the Kingdom of Memory (essais - 1990)
  • Sages and Dreamers: Portraits & Legends (essais - 1991)
  • Evil and exile with Michaël de Saint-Cheron (conversations - 2000)
  • Wise Men and Their Tales (essais - 2003)

De plus, comme pour les œuvres publiées en français, il y a des essais sur Elie Wiesel contenant des textes de lui ou des entretiens inédits :

  • Telling the Tale: A Tribute to Elie Wiesel (sous la direction de Harry James Cargas - 1993)
  • Elie Wiesel: Conversations (Robert Franciosi, editor - 2002)

Préfaces[modifier | modifier le code]

Elie Wiesel est également l'auteur de nombreuses préfaces, postfaces, avant-propos (liste non exhaustive) :

  • Veilleur, où en est la nuit ? (Alexandre Donat - 1967)
  • On Both Sides of the Wall: Memoirs from the Warsaw Ghetto (Vladka Meed -1977)
  • La Mémoire oubliée (Guy Suarès - 1979)
  • Jérusalem l'irremplaçable (Jagodnik Franklin - 1980)
  • Les Enfants du Buchenwald (Judith Hemmendinger - 1984)
  • Un monde disparu (Roman Vishniac - 1986)
  • Between the Shadows (Herman Taube -1986)
  • Histoire du Ghetto de Venise (Ricardo Calimani - 1988)
  • Ces enfants qui nous manquent/Izieu, 6 avril 1944 (Antoine Spire - 1990)
  • Le Sionisme trahi ou les Israéliens du dimanche (Roger Ascot - 1991)
  • Ma vigne à moi (Miriam Akavia - 1991)
  • Why my Father died (Annette Kahn - ed. Simon and Schuster New York 1991)
  • L'Abandon des Juifs (David S. Wyman - 1992)
  • Le Testament de Liou-Lio-Lian (Léon Leneman - 1992)
  • La Prison no 5 (Mehdi Zana - 1995)
  • Un maillon dans la chaîne (André Neher, éditions Septentrion, coll.: Racines & modèles - 1995)
  • Tibet, mon histoire, Jetsun Pema, Gilles van Grasdorff, Éd Ramsay, 1996
  • Coupable d'être née adolescente à Auschwitz (Simone Lagrange - 1997)
  • Holy Brother. Inspiring Stories And Enchanted Tales About Rabbi Shlomo Carlebach (Yitta Halberstam Mandelbaum - 1997)
  • Le Roi Salomon (Laurent Cohen - 1997)
  • L'Âme d'Israël (Schlomoh Brodowicz - 1998)
  • Le Livre et l'Épée (David Weiss Halivni - 1999)
  • L'Homme qui ne s'arrêtait jamais (Pierre Huth - 1999)
  • Être juif (Manès Sperber - 1999)
  • Migrations et Errances (Académie universelle des cultures - 2000)
  • Les Émeraudes de l'Étoile (Jean-Pierre Allali - 2001)
  • Sauvé par le dessin : Buchenwald (Walter Spitzer - 2004)
  • L'Alliance et l'exil (Ariane Kalfa - 2004)
  • Convoi no 6 : Destination : Auschwitz 17 juillet 1942 (Antoine Mercier - 2005)
  • Doctors from Hell. The Horrific Account of Nazi Experiments on Humans. (Vivien Spitz - 2005)
  • Là où il n'y a pas d'hommes, tâche d'être un homme… (Yael Vered - 2006)
  • The Righteous Among the Nations: Rescuers of Jews During the Holocaust (Mordecai Paldiel - 2007)
  • Lettres à maman, Par-delà l'enfer (Íngrid Betancourt - 2008)
  • Preventing Genocide (David A. Hamburg - 2008)
  • La Boxe ou la Vie (Noah Klieger - 2008)
  • A Lucky Child: A Memoir of Surviving Auschwitz As a Young Boy (Thomas Buergenthal - 2009)
  • Les Larmes de la rue des Rosiers (Alain Vincenot - 2010)
  • Out Of The Depths. The Story Of A Child Of Buchenwald Who Returned Home At Last. A Memoir (Israel Meir Lau - 2011)
  • Théâtre et sacré dans la tradition juive (Guila Clara Kessous - 2012)
  • Une enfance sauvée (Jean Arouete - 2013)
  • After the Holocaust the Bells Still Ring (Joseph Polak - 2015)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cf. Tous les fleuves vont à la mer.
  2. Voir Elie Wiesel : Je me suis élevé contre Dieu, mais je ne l'ai jamais renié". Propos recueillis par Charles Wright. Le Monde, 25 janvier 2012.
  3. a b et c Georges Bensoussan (dir.), Jean-Marc Dreyfus (dir.), Édouard Husson (dir.) et al., Dictionnaire de la Shoah, Paris, Larousse, coll. « À présent », , 638 p. (ISBN 978-2-03-583781-3), p. 608.
  4. Le déporté Miklós Grüner, qui accuse Elie Wiesel d'avoir usurpé l'identité de Lázár Wiesel, a perdu à Budapest en , puis en appel en , son procès en diffamation contre le dirigeant de la Communauté israélite unie de Hongrie qui l'avait traité de falsificateur de l'histoire. — (hu) « Csalódott a bíróságban a holokauszt-túlélő [Le rescapé de l'holocauste est déçu par la justice] », Népszabadság,‎ (lire en ligne). La véracité du récit de Wiesel a cependant fait l'objet d'autres mises en doute ; voir l'article détaillé La Nuit (Wiesel).
  5. Elie Wiesel, Tous les fleuves vont à la mer : mémoires, Volume 1, Éditions du Seuil, 1994, p. 143, consultable par fragments sur Google Livres.
  6. Elisabeth Roudinesco, « Mort de l'éditeur et philosophe François Wahl », sur lemonde.fr, .
  7. On connaît les deux pièces Le procès de Shamgorod et Zalmen ou la folie de Dieu, il en existe une troisième, Il était une fois, publiée dans le recueil Entre deux soleils, jouée pour la première fois en France à Avignon en 2008 : hebreu.net ; il faut ajouter la pièce inédite Le Choix, qui a été créée à Paris en .
  8. Voir (en) Joseph Berger. Elie Wiesel, Holocaust Survivor Who Ensured Wold Would Never Forget, Dies at 87. The New York Times, Monday, July 4, 2016, p. A17. L'article mentionne que Marion Rose née à Vienne (Autriche) survit à la Shoah, cachée en France.
  9. Voir (en) Elie Wiesel Was a Witness to Evil and a Symbol of Endurance. Yeshivaworld. Sunday, July 3, 2016.
  10. Marion est divorcée, et a une fille, Jennifer, mentionnée par le président américain Barack Obama dans son hommage posthume à Elie Wiesel : (en) Statement By President Obama On The Death of Elie Wiesel. Saturday, July 2, 2016.
  11. Voir (en) Elie Wiesel. Open Heart. Alfred A. Knopf, New York, 2012, p. 13.
  12. Italiques, deuxième chaîne de l'ORTF, , , .
  13. (en) « Elie Wiesel - Facts », sur le site officiel du Prix Nobel
  14. a et b Page de présentation sur le site de la Fondation.
  15. Selon (en)Rachel Abrams and Diana B. Henriques. Jury Decides 5 Employees Of Madoff Knew Score. The New York Times, Tuesday, March 25, 2014, p. B1 & B4, le montant perdu par la Fondation Elie Wiesel se monte à plus de $15 millions de dollars (voir page B4).
  16. Communiqué de la Fondation par rapport à la fraude Madoff.
  17. Bernard Madoff est un « psychopathe », selon Elie Wiesel.
  18. extraits du Procès visionnés au Centre d'Histoire de Lyon.
  19. Traduction de l'article d'Elie Wiesel sur le site d'une université canadienne.
  20. Lire : le magazine littéraire. L'actualité de la littérature française et de la littérature étrangère.
  21. francematin.info.
  22. a et b Rashi sur le site des Éditions Grasset.
  23. a et b Otage sur le site des Éditions Grasset.
  24. (en)Elie Wiesel in Concert.
  25. a et b À cœur ouvert, Flammarion.com.
  26. Benjamin Barthe, Quand Elie Wiesel parraine les extrémistes juifs de Jérusalem, Le Monde, 26 octobre 2011.
  27. (en) Elie Wiesel, membre d'honneur du Club de Budapest.
  28. (en) Laura Rozen, « President Obama and Elie Wiesel writing book », sur The Back Channel, .
  29. Voir (en) Prime Minister Netanyahus's Congress Speech on the Iranian Nuclear Threat. The Yeshiva World.
  30. (en) Ronen Shnidman, « Elie Wiesel, Nobel Peace Prize laureate and renowned Holocaust survivor, dies at 87 », Haaretz,‎ (lire en ligne).
  31. Voir (en) Joseph Berger. Elie Wiesel, Auschwitz Survivor and Nobel Peace Prize Winner, Dies at 87. The New York Times, Saturday, July 2, 2016.
  32. Voir Mort d'Elie Wiesel, rescapé de la Shoah et prix Nobel de la paix, Le Monde, 2 juillet 2016.
  33. (en) Holocaust survivor, Nobel laureate Elie Wiesel dies at 87. reuters. Saturday, July 2, 2016.
  34. Voir Elie Wiesel, prix Nobel de la paix et survivant de la Shoah est mort, Libération, 2 juillet 2016.
  35. Voir Elie Wiesel, prix Nobel de la paix 1986, est décédé à 87 ans. Le Point, 2 juillet 2016.
  36. Voir Paul-François Paoli. Elie Wiesel, militant de la mémoire. Le Figro, 2 juillet 2016.
  37. Voir Elie Wiesel, la mort d'un pacifiste, L'Express, 2 juillet 2016.
  38. Voir Elie Wiesel. Les réactions après l'annonce de son décès, Ouest France, 3 juillet 2016.
  39. Voir (en) Liam Stack. In Elie Wiesel's Work, Many Found Words That Seared and Soared. The New York Times, July 2, 2016.
  40. Voir (en) Josh Barbanel. Elie Wiesel's Funeral Held at Manhattan Synagogue. The Wall Street Journal, July 3, 2016.
  41. Voir (en) Khalela Rahman and Kalhan Rosenblatt and Ollie Gillman. Holocaust survivor and Nobel laureate Elie Wiesel is laid to rest after a private funeral in Manhattan synagogue. Daily Mail UK, Sunday, July 3, 2016.
  42. Voir New York dit adieu à Elie Wiesel, Paris Match, 3 juillet 2016.
  43. Voir Éloge funèbre à New York, d'Elie Wiesel, salué par des hommages du monde entier, Le Point, 3 juillet 2016.
  44. Voir (en) Reuven Blau. Family and friends bid farewell to Elie Wiesel at Manhattan funeral service, remember Holocaust survivor as a devout man of God and peace advocate. New York Daily News, Sunday, July 3, 2016.
  45. Voir (en) Sara Maslin Nir and Annie Correal. Elie Wiesel Is Recalled at Funeral for a Legacy Beyond His Moral Voice. The New York Times, July 3, 2016.
  46. Biographie d'Elie Wiesel, France Inter, décembre 2011, consulté le 17 janvier 2013.
  47. Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, sur l'action et la carrière d'Elie Wiesel, Oslo le 28 août 1990 (remise des insignes de Grand officier de la Légion d'honneur à M. Elie Wiesel à Oslo le 28 août 1990), consulté le 18 janvier 2013.
  48. Biographie de Elie Wiesel, Université du Kent, consulté le 17 janvier 2013.
  49. « Les docteurs Honoris Causa d'hier à aujourd'hui », sur Université Bordeaux Montaigne, (consulté le 23 janvier 2020)
  50. (en) Britain honours Professor Elie Wiesel, 30/11/2006.
  51. « Liste des docteurs honoris causa », sur unige.ch (consulté le 1er janvier 2021)
  52. Voir (en) Elie Wiesel receives 2012 NADAV Award. Ynetnews. November 11, 2012.
  53. Voir (en) Mayor of Jerusalem Nir Brkat Expresses His Deep Sorrow Over The Passing of Nobel Peace Prize Laureate, Professor Elie Wiesel. Theyeshivaworld. Sunday, July 3rd, 2016.
  54. >John J Mearsheimer, The Israel Lobby and US Foreign Policy, , 496 p. (lire en ligne)
  55. Voir Le Monde, 2 juillet 2016.
  56. (en) Statement By President Obama On The Death of Elie Wiesel. Saturday, July 2, 2016. Theyeshivaworld.
  57. Voir (en) President Obama Remembers Elie Wiesel As 'One Of The Great Moral Voices Of Our Time.' Huffingtonpost, July 3, 2016.
  58. a b et c (en) Phil Helsel. World Reacts to Death of Elie Wiesel, 'Conscience of the World'. nbcnews. July 3, 2016.
  59. Le Monde 2 juillet 2016.
  60. Elie Wiesel. Les réactions après l'annonce de son décès. Ouest France. 3 juillet 2016.
  61. a et b Le Monde, 2 juillet 2016.
  62. Voir (en) Thomas Urbain. Mourners say farewell to Elie Wiesel at New York funeral. Times of Israel. July 3, 2016.
  63. Voir, (en) Noah Weiland. Honoring Elie Wiesel, a Holocaust Witness Who Kept a Memory Alive. The New York Times, December 1, 2016.
  64. (en) Isaac Asimov, I, Asimov : A Memoir, Random House Publishing Group, , 592 p. (ISBN 9780307573537, lire en ligne), « Anti-Semitism », p. 22
  65. Alain Gresh, « Isaac Asimov, Elie Wiesel et l'antisémitisme », sur Nouvelles d'Orient, Le Monde diplomatique, (consulté le 20 décembre 2020)
  66. Témoignage de l'ancien déporté Miklos Grüner.
  67. Michaël de Saint-Cheron, « Quel procès pour ceux qui mettent Elie Wiesel en procès ? », La Règle du jeu,‎ (lire en ligne).
  68. a et b Pierre Vidal-Naquet, mensuel Zéro, interview recueillie par Michel Folco, avril 1987, p. 57.
  69. Pierre Vidal-Naquet, In Réflexions sur le génocide. Les juifs, la mémoire et le présent, tome III La Découverte 1995., Paris, La Découverte, , 293 p. (ISBN 2-7071-2501-6, lire en ligne)
  70. David Caglioli, « Claude Lanzmann critiqué pour avoir refusé de rendre hommage à Elie Wiesel », L'Obs,‎ (lire en ligne).
  71. Daniel Schneidermann, « Wiesel, Lanzmann, et France Inter », Libération,‎ (lire en ligne).
  72. LePoint.fr, « Claude Lanzmann règle ses comptes avec Elie Wiesel ! », Le Point,‎ (lire en ligne).
  73. Jean-Paul Gavard-Perret, « Un Lanzmann pathétique : diatribe contre Elie Wiesel sur France-Inter », Alliance,‎ (lire en ligne).
  74. L'Industrie de l'Holocauste : réflexions sur l'exploitation de la souffrance des juifs (traduit de l'américain par Éric Hazan, avec une postface de Rony Brauman), éditions La Fabrique, Paris, 2001, 157 p., (ISBN 2-913372-10-4).
  75. Alain Gresh, « Elie Wiesel l’imposteur et Jérusalem », Les blogs du Monde diplomatique, 18 avril 2010.
  76. Elie Wiesel l'ami des colons israéliens, publié le 22 octobre 2014, courrierinternational.com.
  77. (he) « תלונה: פריצה לאתר של עמותת אלע"ד », Arutz Sheva,‎ (lire en ligne, consulté le 3 juillet 2016).
  78. (he) Elyakim Haetzni, « ארכיאולוגיה או אידיאולוגיה », News1,‎ (lire en ligne, consulté le 3 juillet 2016).
  79. « Roumanie : graffitis antisémites sur la maison natale d'Elie Wiesel », sur The Times of Israël, (consulté le 3 février 2019)
  80. Cf. édition originale de 1993 publiée en allemand : Trotzdem hoffen, éditions Grünewald.
  81. http://www.centrecomparis.com/index.php?option=com_events&task=view_detail&agid=508&year=2013&month=04&day=25&Itemid=9

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

La liste n'est pas exhaustive.

En français (ou traduit en français) :

  • Rire dans l'univers tragique d'Élie Wiesel (Joë Friedemann, Librairie Nizet - 1981).
  • Elie Wiesel : un message à l'humanité (Robert McAfee Brown, éditions Grasset - 1983).
  • Elie Wiesel. Qui êtes-vous ? (Brigitte-Fanny Cohen, éditions La manufacture - 1987).
  • Elie Wiesel : Variations sur le silence (Myriam B. Cohen, éditions Rumeur des Âges - 1988).
  • Fou de Dieu ou dieu des fous. L'œuvre tragique d'Elie Wiesel. (Vincent Engel, De Boeck Université - 1989).
  • Présence d'Elie Wiesel (David Banon, éditions Labor & Fides - 1991).
  • La Paix pour destin (Daniel Morgaine, éditions Denoël - 1995).
  • Une parole pour l'avenir (sous la direction de Michaël de Saint-Cheron, éditions Odile Jacob - 1996).
  • Au nom du père, de Dieu et d’Auschwitz ; regards littéraires sur des questions contemporaines au travers de l'œuvre d'Elie Wiesel (Vincent Engel, éditions Peter Lang - 1997).
  • Elie Wiesel en hommage (mélanges réunis par Ariane Kalfa et Michaël de Saint-Cheron, éditions Cerf - 1998).
  • Elie Wiesel : L'homme de la mémoire (Michaël de Saint-Cheron, Éditions Bayard - 1998).
  • Choisir le français pour exprimer l’indicible. Elie Wiesel (Olivier Rota), in Mythe et mondialisation. L’exil dans les littératures francophones, Actes du colloque organisé dans le cadre du projet bilatéral franco-roumain « Mythes et stratégies de la francophonie en Europe, en Roumanie et dans les Balkans », programme Brâcuși des 8-9 septembre 2005, Editura Universității Suceava, Suceava, 2006, rééd. in Sens, décembre 2007.
  • Entretiens avec Elie Wiesel, suivi de Wiesel, ce méconnu (Michaël de Saint-Cheron, éditions Parole Silence - 2008).
  • Elie Wiesel : Un témoin face à l'écriture (Delphine Auffret, éditions Le Bord de l'eau - 2009) [Elie Wiesel : Un témoin face à l'écriture].
  • Elie Wiesel ou le refus du désespoir (Léonard Rosmarin - Éditions du Grand-Pré, 2011).

En anglais uniquement :

  • The Vision of the Void. Theological Reflections on the Works of Elie Wiesel (Michael Berenbaum - 1979).
  • Telling the Tale: A Tribute to Elie Wiesel (sous la direction de Harry James Cargas - 1993).
  • Celebrating Elie Wiesel. Stories, Essays, Reflections. Alan Rosen - 1998).
  • Elie Wiesel: Spokesman for Remembrance (Linda Bayer - 2001).
  • Conversations With Elie Wiesel. Elie Wiesel and Richard D. Heffner (Schocken Books - 2001)
  • Elie Wiesel: Conversations (Robert Franciosi, editor - 2002).
  • Elie Wiesel And the Art of Storytelling (Rosemary Horowitz - 2006).
  • Is God Man's Friend?: Theodicy And Friendship in Elie Wiesel's Novels (Carole J. Lambert - 2006).
  • Elie Wiesel: A Holocaust Survivor Cries Out for Peace (Sarah Houghton - 2007).
  • Elie Wiesel: A Religious Biography. (Frederick L. Downing - 2008).
  • Elie Wiesel: Witness for Humanity (Rachel A. Koestler-Grack - 2009).

Documentaires[modifier | modifier le code]

Elie Wiesel a participé à plusieurs documentaires dont certains ayant pour sujet Elie Wiesel lui-même :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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